"La Loi Est La Loi" :
le séducteur répond aux attaques

Ciné revue N°17 du 2 avril 1993
"Jake and the Fatman"
Seducer answered to the attacks.

Cine revue N°17 April 2, 1993


Joe Penny, le plus secret des don Juan de la télé nous accueille dans sa superbe propriété et confond les rumeurs.

Le séducteur de "La Loi Est La Loi" nous reçoit dans sa propriété de rêve et répond aux mystères de sa vie
Joe Penny :
"Je n'ai qu'un seul amour"

            La San Fernando Valley est l'un de ces nombreux quartiers chic qui encerclent Los Angeles, la "cité des anges", plantée au milieu de collines et de vallées. Les luxueuses villas cachées derrière des rangées de palmier sont la seule attraction du coin. C'est là que de nombreuses stars de la télé et du cinéma ont élu résidence. Calme, retirée de l'agitation perpétuelle de Hollywood, la San Fernando Valley set l'endroit idéal pour qui veut savourer un bonheur anonyme.
            Avec ses cachets de la série "La Loi Est La Loi", Joe Penny s'est fait construire une superbe billa dans ce havre de paix. Autour de la maison blanche aux grandes baies vitrées qui liassent entrer la lumière du soleil, il a créé une symphonie de bleu et de vert. Bleu pour le ciel et la piscine. Vert pour l'exubérante végétation : esthétique et protectrice. L'acteur a toujours été du genre à fuir les mondanités tout autant que les journalistes trop curieux.
            Pour vivre heureux, vivons cachés. Telle semble être la devise de Joe Penny. Le comédien qui fait fantasmer toutes les femmes et qui donne des complexes à l'imposant William Conrad, son partenaire, a toujours jalousement protégé sa vie privée. Si jalousement que les rumeurs ne l'ont pas épargné, comme celle qui a circulé sur son état de santé lorsqu'il avait perdu une quinzaine de kilos il y a trois ans…
            Pour la première fois, Joe Penny a ouvert les portes de sa maison. Dans un écrin de verdure, il mène la vie d'un célibataire qui ne s'ennuie jamais. Au bord de la piscine, entourée d'un grand jardin à la végétation luxuriante, le plus secret des sex-symbols de Hollywood s'est confié sans détour, avec franchise et gentillesse. Né à Londres, il y a 37 ans, le sémillant Jake Styles n'a jamais été aussi séduisant. Ni aussi bavard…

            - A qui attribuez-vous le succès de "La Loi Est La Loi" ?
Surtout au talent immense de William Conrad et à son palmarès de films aux côtés de John Wayne, Orson Wailes, et John Garfield. Le public le connaissait déjà, ce qui est un atout énorme.

            - Comment vous entendez-vous avec lui ?
la presse a raconté beaucoup de choses sur nous. On se détestait paraît-il. Je voulais avoir la vedette, un tas de bêtises comme ça. Si nous n'étions pas d'accord, ce qui a dû arriver trois ou quatre fois en cinq ans, nous nous asseyions pour parler du problème et le solutionner. C'est tout. Nous n'avons jamais élevé la voix, on ne s'est jamais insulté. Jamais ! Tous les deux, nous avions le même but : produire une bonne série. Après tout, William et moi étions en partie propriétaires du feuilleton, ce que peu de gens savent.
"Je suis timide"

            - Etes-vous satisfait de votre carrière ?
Je suis plutôt du genre casanier. Je pense parfois que si je sortais plus souvent, que si j'allais à des premières plus régulièrement, ma carrière s'en porterait mieux. Mais de manière générale, oui, je suis satisfait de mes succès.

            - Pourquoi préférez-vous rester en dehors du circuit hollywoodien ?
Je suis avant tout un timide, mais beaucoup de gens prennent ma timidité pour de l'arrogance. Ce qui est important, c'est de se faire connaître pour son talent.

            - Comment vous comparez-vous à Jake Styke, votre personnage de "La Loi Est La Loi" ?
J'ai peu en commun avec lui. Je fais juste mon métier, je crée une illusion comme un magicien. Je trouve très effrayant d'ailleurs de penser qu'on utilise la télévision pour élire nos présidents, nos sénateurs, pour former notre opinion. Il ne faut pas croire à tout ce qu'on voit à la télé. Jake Styles n'est pas Joe Penny.

            - Une autre raison pour expliquer le succès de "La Loi Est La Loi" ?
Nous avons toujours essayé de rester simple. Mes films favoris sont ceux de Spencer Tracy et de James Stewart, des films qui ont un début, un milieu et une fin sans sexe ni violence. Aujourd'hui, il faut faire plus grand, plus fort, plus compliqué et plus violent. Quel cancer pour notre société ! Avec "La Loi Est La Loi", on a choisi la vieille méthode.

            - Vous sentez-vous à l'aise avec votre image de sex-symbol ?
Si les gens me trouvent sexy en jeans, si ça les fait regarder le feuilleton, tant mieux, je n'ai aucun problème avec cette étiquette. En tant que sex-symbol, je préfère penser que je ne suis pas le plus bel homme de Hollywood ni le plus laid. Je suis simplement un homme qui a des principes de vie.

            - Vous ne vous êtes jamais marié. Pourquoi ?
Je n'ai qu'un seul amour : mon travail. Quand je travaille, rien d'autre n'existe pour moi. Je vis mon travail, je le respire, je l'aime. Et quand je ne travaille pas, je m'éteins comme on éteint une lampe. Clic !
" JE N'AVAIS PAS LE SIDA "

            - Quelle a été votre période favorite dans "La Loi Est La Loi" ?
Le début à Los Angeles quand tout était neuf. Et puis, on nous a envoyé à Hawaii dans le sillage d'autres feuilletons comme " Hawaii Police d'Etat " ou " Magnum ". a partir de ce jour, "La Loi Est La Loi" est devenu moins amusant pour moi.

            - Pourquoi ?
Pour plusieurs raisons. On tournait souvent parmi des nuées de touristes, ce qui était très frustrant pour moi. Ca ne marchait pas. Et puis, la Californie me manquait. Au fil des mois, j'avais de plus en plus le sentiment d'abandon. Dans la journée, il faisait une chaleur épouvantable à laquelle il faut ajouter celle des projecteurs. Je me suis évanoui deux fois. On a dû me donner de l'oxygène. Je buvais des litres d'eau et j'essayais de manger beaucoup de fruits. Bien sûr, j'ai fini par tomber malade. Comme j'avais perdu beaucoup de poids, les rumeurs ont commencé à circuler. J'avais soi-disant le SIDA. Il a fallu que je me batte pour rétablir la vérité.

            - Finalement, la série est revenue à Los Angeles. Qui en a pris la décision ?
C'est moi qui ai pris cette décision . je ne voulais plus travailler à Hawaii. J'ai simplement dit aux producteurs que si le succès dépendait uniquement des vues de palmiers, de mer bleue et de sable fin, ce n'était pas la peine de continuer.
Ils aurait tellement voulu que je devienne un Tom Selleck ! je leur ai dit que sils le voulaient, ils n'avaient qu'à l'appeler ! N'allez pourtant pas croire qu'Hawaii est un enfer, loin de là. C'est un endroit magnifique mais qui est aussi pas mal infesté de gros insectes. Ils ont des punaises aussi grosses que des voitures de sport. Et moins agréables. Si vous leur marchez dessus, elles se retournent et se moquent de vous ! Ca aurait été amusant d'utiliser ce genre de chose dans le feuilleton, d'avoir Jack Styles, un type plutôt citadin, confronté aux moustiques et à la chaleur. Mais les studios n'ont pas voulu offenser l'Office du tourisme hawaiien. Dommage ! "

Propos recueillis par
Roderick BARRAND
Joe Penny, the most secret Don Juan of TV welcomes us in his superb property and unmasks rumors.

The seducer of "Jake and The Fatman" receives us in his dream property and answers the mysteries of his life

Joe Penny:
"I have only one love"

            The San Fernando Valley is one of the many chic neighborhoods that surround Los Angeles, the "city of angels", planted in the middle hills and valleys. The luxurious villas hidden behind rows of palm are the only attraction in the area. There is here that many stars of the television and film elected residence. Calm, removed from the bustle of perpetual Hollywood, the San Fernando Valley set the ideal place for those wishing to enjoy a happiness anonymous.
            With his hallmarks of the series "Jake and The Fatman", Joe Penny has built a superb house in this haven of peace. Around the white house with large windows that let enter the sunlight, he created a symphony of blue and green. Blue for the sky and the pool. Green for the exuberant vegetation: aesthetic and protective. The actor has always been the type of person to flee the social events as well as journalists too curious.
            To have a hapiness life, it's necessary to live in hiding. That seems to be the motto of Joe Penny. The actor who does fantasize all women and giving complex to the imposing William Conrad, his partner, has always jealously protected his privacy. If jealously as rumors have not spared, like the one that has been circulating about his state of health when he lost about fifteen pounds three years ago…
            For the first time, Joe Penny opened the door of his house. In a green jewel, he leads the life of a single man who would never bored. At the edge of the pool, surrounded by a large garden with lush vegetation, the most secret of sex-symbols Hollywood has given directly, with frankness and friendliness. Born in London, there is 37 years, the sémillant Jake Styles has never been more attractive. Neither too talkative…

            - How you attribute the success of "Jake and the Fatman"?
Especially the immense talent of William Conrad and his track record of films alongside John Wayne, Orson Wailes, and John Garfield. The public already knew, which is an enormous asset.

            - How do you reach an agreement with him?
The media has told a lot about us. It is apparently that we hated us. I wanted to be the star, a lot of things like that. If we did not agree, which had to happen three or four times in five years, we sat to discuss the problem and the solution. That's all. We have never shouted, we have never insulted. Never! Every two, we had the same goal: to produce a good series. After all, William and I were part owners of the series, what few people know.
"I am shy"

            - Are you satisfied with your career?
I am more of a "homebody. I sometimes think that if I went out more often, that if I was going to first more regularly, my career would be better. But in general, yes, I am happy with my success.

            - Why do you prefer to remain outside the Hollywood circuit?
I am above all a shy, but a lot of people take my shyness as arrogance. What is important thing is getting known for his talent.

            - How do you compare to Jake Styke, your character in "Jake and The Fatman"?
I have little in common with him. I just do my job, I create an illusion like a magician. I find it very frightening indeed to think that television uses to elect our presidents, our senators, for our opinion. Do not believe everything you see on TV. Jake Styles is not Joe Penny.

            - Another reason to explain the success of "Jake and the Fatman"?
We have always tried to keep it simple. My favorite movies are those of Spencer Tracy and James Stewart, the films that have a beginning, a middle and an end without sex or violence. Today, we must be bigger, stronger, more complex and more violent. It's a cancer in our society! With "The Law Is The Law", we were decided for the old method.

            - Do you feel at ease with your image of sex-symbol?
If people find me sexy with jeans, if it makes them look at the soap opera, so much the better, I have no problem with this label. As a sex-symbol, I prefer to think that I am not the most handsome man in Hollywood nor uglier. I am simply a man who has principles of life.

            - You have never married. Why?
I have only one love: my work. When I work, there is nothing else for me. I live my work, I breathe, I love it. And when I was not working, I turn off as a lamp. Click!
"I DID NOT HAVE AIDS"

            - What was your favorite period in "Jake and the Fatman"?
The beginning in Los Angeles when everything was new. And then we were moved to Hawaii in the wake of other soap operas such as "Hawaii State Police" or "Magnum". From this day, "Jake and the Fatman" has become less fun for me.

            - Why?
For several reasons. It turned often among swarms of tourists, which were as very frustrating for me. It did not work. And then California missed me. Over the months, I had a growing feeling of abandonment. Earlier in the day, it was appalling heat to which must be added that of projectors. I fainted twice. We had to give me oxygen. I drank gallons of water and try to eat a lot of fruit. Of course, I ended up falling ill. As I had lost a lot of weight, rumours began to circulate. I had so-called AIDS. It took me struggle to restore the truth.

            - Finally, the series came back to Los Angeles. Who made the decision?
It is me who took this decision. I did not want to work in Hawaii. I simply said to the producers, the success depended solely the views of palm trees, blue sea and sand, there was no reason to continue.
They have so much that I wanted to become a Tom Selleck! I told them that if they wanted, they had to call it! Do not believe qu'Hawaii is hell, far from it. This is a great place but is also quite heavy insect infestation. They have bugs as big as cars sport. And less enjoyable. If you walk over them, they turn and laugh at yourself! It would have been fun to use this sort of thing in the series, to have Jack Styles, a type rather citizen, confronted with mosquitoes and heat. But the studios did not want to offend the Office of Hawaiian tourism. Too bad! "

Interviewed by
Roderick BARRAND

















































JOE PENNY ("Riptide") ne peut oublier son grand amour perdu…

Ciné Revue - 1987 - J. MC. T.
JOE PENNY ("Riptide") cannot forget his great lost love…

Ciné Revue - 1987 - J. MC. T.


A 31 ans (depuis le 24 juin dernier), Joe Penny savoure son bonheur de séducteur en vogue à la télévision : sur la lancée de son rôle de Nick Ryder dans "Riptide", il est devenu acteur et metteur en scène dans "Perry Mason : The case of the Shooting Star", un homme marié manipulé par une autre femme dans "Roses are for The Rich", et un détective privé dans "Jake and the Fatman" qui marque le retour de Willima Conrad. Total : quelques milliers de lettres supplémentaires dans son courrier déjà abondant.

            "Je comprends que Ronald Reagan soit devenu président", dit-il avec amour. "Il avait déjà son quota d'électeurs avant même de faire de la politique !".

            Il n'y a finalement que sa maison de Toluca Lake dans San Fernando Valley qui ne traduit pas cette foudroyante réussie : une vieille Volkswagen est installée sur le parking et, derrière les murs de cette maison rustique, Joe vit seul.

            "J'ai connu une grande aventure à l'âge de quinze ans (avec une femme d'une dizaine d'années de plus que lui) et plus aucune fille ne m'a apporté cette force", dit-il, "cette passion que je demande dans un couple. Il ne faut jamais vivre dans le passé, mais je ne parviens pas à oublier ce grand amour !"

            Joe Penny se débrouille d'ailleurs parfaitement bien en célibataire : c'est un remarquable cuisinier dont les spécialités sont… la sauce spaghetti et le ragoût mexicain,; Et dans la vie, l'humour est sa façon de sortir des situations les plus périlleuses.

            "Souvent on me demande si je ne regretterai pas un jour de ne pas encore avoir d'enfant", explique-t-il. "Mais un homme peut procréer jusqu'à 70 ans. Regardez Charlot… J'ai donc le temps. A condition qu'une femme plus jeune veille encore de moi !"

            A voir la variété de son courrier, il n'y a pas de doute…
At 31 years (since June 24 last), Joe Penny enjoys his happiness of seducer in vogue on television: on the impetus of his role of Nick Ryder in "Riptide", he became actor and director in "Perry Mason: The case of the Shooting Star", a married man handled by another woman in "Roses are for The Rich", and a private detective in "Jake and the Fatman" which marks the come back of Willima Conrad. Total: a few thousands of additional letters in his already abundant mail.

            "I understand that Ronald Reagan became President", he says with love. "He had already his quota of voters before even making of the policy!".

            There is finally only his house of Toluca Lake in San Fernando Valley which does not translate this striking down succeeded: an old Volkswagen is installed on the carpark and, behind the walls of this rustic house, Joe lives alone.

            "I knew an great love to my fifteen years (with a woman of ten years more than him) and no more girl did not bring this force to me", he says, "this passion that I ask in a couple. It is never necessary to live in the past, but I do not manage to forget this great love!"

            Joe Penny manages besides perfectly well as a single person: he is a remarkable cook whose specialities are… the sauce spaghetti and the Mexican ragout; And in the life, humour is his way of leaving the most perilous situations.

            "Often it is asked to me whether I will not regret a day not having not yet of child", he explains. "But a man can procreate up to 70 years. Look at Charlot… I thus have time. Provided that a younger woman still takes care of me!"

            To see the variety of his mail, there is no doubt…
           












































Le building Flynt pourrait loger des logements - de location - l'éditeur du magazine pornographique Larry Flynt concède une option aux promoteurs - bref article
Los Angeles Business Journal, 3 mars 2003 par Laurence Darmiento

site: findarticles
Flynt building could house condos - Up Front - Hustler Magazine publisher Larry Flynt grants option to developers - Brief Article
Los Angeles Business Journal, March 3, 2003 by Laurence Darmiento

site: findarticles


L'éditeur du magazine pornographique Larry Flynt a accordé une option à un groupe de développement, qui inclut l'acteur Joe Penny, pour acheter son immeuble de bureaux du boulevard Wilshire, pour être divisé soit en logements ou en hôtel.
            L'affaire permettrait à Flynt, qui a compté des actions aux 10 histoires choquantes de la tour ovale, de garder les quatre étages principaux pour ses publications tandis que le reste du bâtiment est converti pour d'autres utilisations.
            Flynt a indiqué que le marché était trop bon pour la refuser, d'autant plus qu'il a acheté le bâtiment pour $18.5 millions en 1984 et l'offre principal de $60 millions, un prix qu'il avait décliné avant. " Il nous a été offert un montant énorme, davantage que le bâtiment ne vaut (strictement comme bureaux), " a dit Flynt.
            L'affaire est soumise aux promoteurs obtenant l'approbation de la ville de Beverly Hills pour subdiviser la tour, et Flynt a indiqué qu'il n'était pas optimiste, ils pourraient la retirer. Il y a eu opposition dans ce secteur de la ville de mixité des projets.
            " Nous travaillons vraiment très dur là-dessus et c'est une chose assez compliquée, mais je suis très excité par ça, " a dit Penny, un associé dans le groupe de gestion de capitaux propres.
            Mahdi Aluzri, planificateur de la ville de Beverly Hills, a indiqué que les promoteurs ont pris une demande de subdivision de la ville et ont parlé d'une copropriété ou d'un projet d'hôtel, mais c'est à son sujet. " Nous n'avons pas une application formelle. Nous n'avons aucun plan, " il a-t-il dit.
            Tom Candy, le Directeur Financier de Flynt, a indiqué que l'affaire donne aux promoteurs jusqu'à juillet 2004 pour obtenir l'approbation du projet.
            Flynt a déclaré qu'il n'était pas disposé à prolonger l'opération à cause de l'incertitude de ce projet sur le fait qu'il est plus difficile de louer des bureaux dans l'immeuble aux locataires qui craignent de devoir déménager. "C'est l'inconvénient de traiter avec eux", dit Flynt.
            Flynt a indiqué qu'il a mesuré les contre-parties des opérations de la tour de bureau après l'espace de studio et d'entrepôt en crédit-bail dans la San Fernando Valley.
Hustler Magazine publisher Larry Flynt has granted an option to a development group that includes actor Joe Penny to buy his landmark Wilshire Boulevard office building so it can be subdivided into either a hotel or condos.
            The deal would allow Flynt, who has scaled back operations at the striking 10-story oval tower, to keep the top four floors for his publications while the rest of the building is converted into the other uses.
            Flynt said the deal was too good to turn down, especially since he bought the building for $18.5 million in 1984 and the offer topped $60 million, a price he had turned down before. "We were offered a huge sum of money, more than the building was worth (strictly as offices)," Flynt said.
            The deal is contingent upon the developers getting approval from the city of Beverly Hills to subdivide the tower, and Flynt said he was not optimistic they will be able to pull it off. There has been opposition in that area of the city to mixed-use projects.
            "We are working real hard on it and it's a pretty complicated thing, but I am very excited about it," said Penny, a partner in Equity Management Group.
            Mahdi Aluzri, Beverly Hills' city planner, said the developers have picked up a subdivision application from the city and have talked about either a condominium or hotel project, but that's about it. "We don't have a formal application. We don't have any plans," he said.
            Tom Candy, Flynt's chief financial officer, said the deal gives developers until July 2004 to get the project approved.
            Flynt said he was not inclined to extend the deal because uncertainty over the project has made it more difficult to lease space in the building to tenants who fear they might have to move. "That is the downside of the deal with them," Flynt said.
            Flynt said he has scaled back operations at the office tower after leasing studio and warehouse space in the San Fernando Valley.












































Mère au foyer, elle est une espionne
quand personne ne regarde
Par RON MILLER de TheColumnists.com


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            Commençons avec le début : maman de Footballeur doublée agent secret jonglant sa vie de famille avec un mari fidèle et deux gosses -- et son " autre travail " comme une ex agent secret dans l'Administration de la Sécurité Nationale qui est rappelée pour des spéciales tâches assignées.
            Pouah! Je le déteste! Il me rappelle " Scarecrow et Mrs King," une autre série qui vous demande de mettre votre cerveau sur l'étagère d'un placard avant que vous puissiez vraiment l'apprécier.
            Mais, affrontons-le, mon cerveau n'est pas aussi lourd qu'il a l'habitude d'être et le poser sur une étagère dans le placard n'est pas exactement une lourd charge. Et, le temps du mea culpa, j'aime les films d'horreur, les films de sciences-fictions, les films du super héros et les films de Tarzan -- et ils sont tout de même bêtes. Donc où est-ce que je vais égratigner "Jane Doe", la nouvelle série qui commence cette semaine sur le Chaîne de la Hallmark?
            Bien, non. Egratignons, ce qui est. Je reconnais maintenant qu'il y a un grand appétit pour ce que je considère des émissions idiotes à l'état pur du mystère. Ce n'est pas mon truc, mais je suspecte les gens qui ont aimé " Murder, she wrote " et " Diagnosis: Murder " penseront que c'est " gentillet". Et il y a un nombre affreux de ces gens.
            Dans celui-ci, Jane " (Léa Thompson) est recruté pour travailler pour le gouvernement par un ancien coéquipier de la NSA nommé " Frank " (Joe Penny), qui a besoin de son aide pour résoudre comment un important homme du gouvernement a pu disparaître d'un avion en vol, avec un ordinateur portable qui contient les codes top secrets qui peuvent permettre aux pirates de compromettre les défenses de l'Amérique.
            Pour son briefing, ils l'emmènent au bureau secret de la NSA qui est localisé derrière la chambre froide d'un supermarché de quartier. (Hé, Je ne l'invente pas. Est-ce que vous pensez que je pourrais inventer quelque chose comme CELA?) C'est, bien sûr, après qu'elle avoir semer -- dans son SUV -- toutes les conduites intérieures noires de la NSA qui mystérieusement commencent à la suivre un après-midi. N'explorez aucun de ces détails trop attentivement ou vous commencerez à vous taper votre tête contre un mur.
            " Jane"-c'est son nom de code - réaliste que son pays a besoin d'elle, donc elle accepte de résoudre le mystère. Mais elle met fréquemment de côté les priorités de la défense nationales pour se consacrer aux exigences "mère au foyer", comme assister aux essais de pompom girl de sa fille adolescente et calmer les sensations de son petit garçon qui craint être un crétin.
            Si cela semble épouvantable, ce peut être parce que vous avez oublié et avez laissé votre cerveau au bon endroit. Pour cette sorte de chose, c'est réellement tout à fait bien fait parce qu'il bouge vite et tout semble fraîchement peint ou poli.
            Pour moi, le plaisir de " Jane Doe : Vanishing Act " le premier de quatre épisodes de " Jane Doe" de la HallMark montrera cette saison, principalement des visages familiers venu d'émissions de télé antérieures. Cette sensation particulière ne persistera pas longtemps.
            En premier lieu il y a Léa Thompson qui joue " Jane ", la maman de banlieue dont sa famille est convaincue qu'elle travaille pour une compagnie qui fabrique des puzzles. La première fois que j'ai vu Thompson c'était par hasard dans les années 80 quand elle a fait ses débuts dans le long métrage entant qu'amour attractif de Tom Cruise dans "All theRight Moves" un petit film agréable qui lancera quelques " étoiles de demain ". Je travaillais à Hollywood alors et j'écrivait aussi bien sur les films de cinéma que de télévision. Léa et moi, nous nous sommes rencontré dans un café et avons bavardé un peu et j'ai décidé qu'elle était une jeune actrice intelligente, ambitieuse qui ferait bientôt sa place.
            À ce moment-là, je crois que Léa a été impliqué " avec le à-jamais-populaire Dennis Quaid et les magazines de film à gros tirage étaient fous d'elle. Elle a continué à travailler à une sorte de " série B " dans les images, mais alors elle a obtenu une grande coupure -- le rôle principal dans une comédie NBC appelé " Caroline in the city " qui a été tournée pendant plusieurs années pendant que NBC gouvernait le monde de la TÉLÉ. Elle est devenue une étoile de la TÉLÉ fiable.
            Donc, comme je regardais la bande annonce de " Jane Doe: Vanishing Act," je me suis demandé - est-ce le prochain pas pour cette jeune actrice charmante? Elle n'a jamais percé aux grands temps des longs métrages, en dépit d'avoir jouer le rôle principal féminin dans trois super-productions-populaires " Retour vers Futurs " avec Michael J. Fox. Maintenant elle fait des films mystère, a visé un 40 - quelque chose d'audience sur un réseau du câble? Léa Thompson devrait avoir approximativement 43 ans maintenant, c'est peut-être ainsi où elle se sent le plus à l'aise.
            L'autre rôle principal, Joe Penny, vient de " Jake and the Fatman" où il a joué deuxième banane à William Conrad pour plusieurs saisons dans les années 80. Je suis heureux de rapporter que Joe semble encore le même, soigné, large d'épaules et bien-stylé comme un acteur principal de TÉLÉ devrait essayer de paraître jusqu'à ce que le composé chimique fasse effet. Il joue tout honnêtement ce qui me fait dire qu'il a une constitution forte et sera probablement longtemps par-ici.
            La façon pour qu'une série de films comme " Jane Doe " peut réussir est devenir très spirituel, très jovial et très romantique. Léa Thompson peut faire tous ces trucs, mais ils faudrait que son pauvre mari meurt dans un tsunami ou quelque chose comme ça, parce que raviver une romance entre " Jane " et " Frank " semblerait beaucoup trop à une activité adultère - ce qui est sans aucun doute pas dans la tradition de la Hallmark.
            Ils devraient laisser aussi Léa Thompson paraître un peu plus glamour de temps en temps. Ils ont beaucoup trop travaillé pour lui donner le regard " de la maman du football débordée " et il reste avec elle dans son travail d'agent secret. À un moment, elle demande à sa fille, " Si vous ne me connaissiez pas et que vous me voyez dans la rue, quel âge me donneriez-vous ? " Quand la gosse répond, " Entre deux âges, " cela aurait dû être un indice pour quelqu'un dans le bureau de la production pour prendre la balle au vol.

©2005 par Ron Miller.












































"Avec moi, une femme ne pourrait être heureuse"

Ciné Revue - 11 juin 1992 - Paul WALLACE
"A woman could not be happy with me"

Ciné Revue - June, 11, 1992 - Paul WALLACE


Beau, grand (1m83) musclé, le regard vert, Joe Penny a tout pour plaire. Et pourtant, il préfère le célibat au mariage. Ou du moins, c’est ce qu’il laisse transparaître de sa vie privée parce que, jamais, il ne lève le voile sur celle-ci. Alors qu’il s’apprêtait à abandonner « la Loi est la Loi », la série qui l’a rendu populaire, pour des raisons de scénarios qu’il jugeait mal agencés, le séducteur est revenu sur sa décision. Cette exigence, cette volonté de bien faire, Joe Penny les a acquises au fur et à mesure des épreuves qui ont marqué son existence. Pour la première fois, il a accepté de livrer au public une partie de lui-même.
            " C’est vrai, je suis devenu quelqu’un de très pointilleux. Les scénarios étaient réellement trop mauvais et il fallait que quelqu’un tape du poing sur la table. Je l’ai fait », explique-t-il. Mais chez Joe Penny, l’humour prend rapidement le dessus. « J’attache beaucoup d’importance aux détails. Par exemple, j’aurais aimé représenter l’examen de mon permis de conduire. Aux Etats-Unis, il est obligatoire de le passer tous les cinq ans et, la dernière fois, j’ai commis deux petites fautes. Je pouvais donc repartir avec le document en main mais, personnellement j’aurais préféré subir le test jusqu’à ce qu’il soit parfait. L’inspectrice n’a pas voulu…".
            A bientôt 36 ans, Joe Penny déploie un charme irrésistible. Mais aussi une énergie sans borne, n’hésitant pas à se battre pour les causes qu’il défend. En octobre 1990, il faisait les gros titres de la presse à sensation : « Joe Penny a le SIDA, il a maigri de 15 kilos ». L’acteur avait bien perdu autant de poids, mais la cause en était tout autre : il souffrait d’une grippe aggravée par un parasite tropical.
            « A côté des articles, était publiée une photo sur laquelle j’apparaissais cerné, les traits tirés. Ma mère en la voyant s’était fortement inquiétée » reconnaît-il. « Je ne pouvais pas laisser passer cela et, par la suite, j’ai appris que cette photo avait été redessinée dans un laboratoire. A cette époque j’étais très fatigué, c’est exact, et je m’étais, quelques temps auparavant, évanoui sur les plateaux de tournage…Mais je n’avais pas le SIDA ! Et le fait que je protège ma vie privée n’arrange rien. Les mauvaises langues s’en donnent à cœur joie, relatant de prétendues relations que j’entretiendrais avec des homosexuels. Aujourd’hui, je me méfie de ce qu’on raconte à mon propos. »
            Joe est un homme plein d’attention pour sa famille et ses neveux et nièces en particulier. « Pour moi elle est toute ma vie. Quand les enfants viennent me voir, je me transforme en joyeux organisateur de fêtes… Personne ne reconnaîtrait le séducteur de la télé ! »

Fossoyeur au cimetière municipal


            Mais, avant tout, l’acteur veut se donner entièrement pour son métier. Cette force de caractère, cet acharnement au travail, lui viennent de son enfance turbulente. « Je n’avais que 7 ans lorsque mes parent ont divorcé et, à 13 ans, je quittais l’école pour m’occuper de mes six frères et sœurs en bas âge », confesse-t-il. « A 15 ans, j’ai claqué la porte. De fil en aiguille, je suis devenu ce qu’on appelle un « mauvais garçon » et j’ai connu des démêlés avec la justice.
            J’ai exercé des tas de petits boulots dont celui de fossoyeur au cimetière municipal. Je voulais alors gagner assez d’argent pour m’inscrire à l’université et devenir joueur professionnel de football. Le destin en aura décidé autrement. Un jour que j’accompagnais l’un de mes amis à ses cours d’art dramatique, j’ai ressenti l’envie de devenir comédien. Ce coup de foudre pour la profession m’a sauvé. Mais il m’a fallu trois longues années avant de décrocher mon premier rôle. »
            En 1981, Joe obtenait le premier rôle de Bugsy Siegel, le célèbre gangster des années 30 (que Warren Beatty incarne au cinéma), dans la série « terre des gangs » et en 1984 il interprétait « Nick Ryder dans « Riptide » (le bon, le beau et le savant). Ces deux personnages, en particulier, ont largement contribué à sa notoriété.
            Mais les téléspectateurs le connaissent surtout pour son interprétation de Jack Styles dans « la loi est la loi ».Mes horaires me permettent de tourner un téléfilm par an. C’est peu, mais professionnellement cela me suffit. Quant à me marier, je me demande si j’en aurai l’occasion un jour. Lorsque je rentre dans ma maison de San Fernando Valley, je ne songe qu’à me préparer rapidement un repas et plonger dans mon lit. Vous connaissez une femme qui pourrait se contenter de si peu ? Je ne pense pas qu’un couple puisse tenir dans ces conditions. Mes rares distractions, en semaine, consistent à boire une bière dans un établissement situé près de ma maison. Il m’arrive également de prendre l’avion, le week-end, pour me dépayser complètement ou de parcourir quelques centaines de kilomètres avec ma BMW, juste pour changer d’air… Croyez-moi : je ne pourrais pas faire le bonheur d’une femme. Je préfère leur apporter un peu de rêve par le biais de la télévision… »
           
Joe Penny is attractive in every way: handsome, tall(1m83), green eyes and a muscular body. And yet, he prefers to be single than being married. At least, that’s what he prefers to let us believe about his private life because he never talked about it. When he decided to stop « jake and the fatman », (the series that made him famous), because of the bad constructed scenarios, the seductive man goes back on his decision. That particularity, this willpower, Joe Penny had acquired them through the experiences that marked his life. For the first time, he has accepted to reveal to his fans events of his life.
            « It’s true that I’ve become someone very fussy about the scenarios. They were really too bad and someone needs to react!! I need to do it» he explains. But Joe Penny’s humour always regained the upper hand. « I attach importance to details. For instance, I wish I could take again my driving licence. In the USA, you need to pass your licence every five years and the last time I’ve done two mistakes. I could leave with the document but I wish I could pass the test again until perfection but the examinator didn’t want…
            Nearly 36 years old, Joe Penny have an irresistible charm; his energy also knows no bounds and he doesn't hesitate to fight for causes he loves. In octobre 1990, he hits the front page of the scandal newspapers : « Joe Penny has AIDS, he loses 15 kilos. » Obviously, the actor had lost weight but the reason was not this one; in fact, this loss was due to a flu that get worse because of a tropical parasitic.
            Next to chose articles, a picture showed me exhausted: I look drawn. My mother seeing this picture got worried. » he admits. I could not let them get away with that!! Later, I’ve learnt that this picture was redrawn by computers. It was true that I was tired and months ago I fainted on the set. But I’ve never had AIDS. And the fact that I protect my private life did not help. Gossip claiming relationship with homosexuals. Today, I’m careful about everything I say.
            Joe is a man very attentive to his family, nephews & nieces especially. « For me, family is everything. When children came to see me, I’m becoming a party organizer… nobody will recognize the seducer that you see on TV.

A gravedigger in a local cemetery


            But he is devoted to his job. This strenght of character, this tenacity comes from his turbulent childhood. « I was 7 when my parents get divorced and at 13 I’ve left school to take care of my six brothers and sisters » he confesses. « At 15, I’ve left the house. And one thing leading and other, I become what we call a « bad boy », and I’ve got into trouble with the law.
            Also, I’ve had a lot of jobs like being a gravedigger in a local cemetery. I want to earn enough money to register at the university and becoming a great football player. It’s a twist of fate. One day, I came with one of my friends to a drama class and I feel the desire to become an actor. I’ve falled in love with this profession and it saved me. But, I've needed 3 long years before I got my first role.
            In 1981, J obtains his first role of Bugsy Siegel, the famous gangster in the 30’s, that Warren Beatty plays in cinema, in the series « terre des gangs » and in 1984 he plays Nick Ryder in « riptide » (the handsome, the good and the scientist). Both of characters have widely contribute to his fame.
            But, the spectators knows him better for his interpretation of Jack Styles in « jake and the fatman ». « My schedule allow me to shoot one Tv film a year. It’s not a lot but professionally it’s enough. As for getting married, I’m wondering if it will happen one day ! When I come back home in San Fernando valley, I only think of having a quick meal and go to bed. Do you know a woman that will be satisfy with such a little thing? I don’t think that a couple can survive in those conditions. In week, my rare entertainments, consist to drink a beer in a place near my house. Also, in weekend, I take plane to have a change of place or travel few kilometers driving my BMW, only to have a change of air. Believe me, I could not make a woman happy. I prefer to give a feeling of dream thanks to the television… »








Son partenaire en a assez de ses plaisanteries
La Guerre Avec William Conrad

Ciné Revue - 11 juin 1992
His partner has enough of his jokes of it.
The War with William Conrad

Ciné Revue - June, 11, 1992


Pour le sympathique William Conrad, ce sera bientôt la retraite bien méritée avec son épouse Tippy. Ses problèmes de santé (et de poids) ne lui ont jamais fait perdre sa bonne humeur !

            Même si la série a repris, l'ambiance n'est pas au beau fixe sur les plateaux de tournage de "La Loi est la Loi". William Conrad, alias J.L. McCabe, et Joe Penny ne s'entendent vraiment plus. Depuis plusieurs années, les sarcasmes du séduisant acteur sur l'embonpoint de son partenaire énervaient celui-ci au plus haut point. "Dès que mon contrat se termine (dans le courant de cette année), je quitte la série? Et si j'avais pu le rompre avant, je l'aurais fait sans hésiter", explique William. "Je vais prendre ma retraite ; il est grand temps que je me consacre à ma passion la pêche. Et puis, à 71 ans, j'ai besoin de vivre tranquillement avec ma (seconde) femme, Tippy."
            Au départ, "La Loi est La Loi" avait été créé pour l'imposant comédien, alors célèbre pour son rôle dans "Cannon", mais, rapidement, les téléspectatrices ont exprimé leur préférence pour Joe. William Conrad était non seulement relégué au second plan mais devait supporter les plaisanteries de son coéquipier. Souffrant de diabète, d'hypertension artérielle, opéré de la prostate, l'artiste avait pris une dizaine de kilos supplémentaires ; son poids atteint 130 kilos et Joe Penny ne manque pas une occasion de le lui faire remarquer ! Et ce n'est certainement pas son surnom dans la version originale des épisodes, Fat Man (Gros Homme), qui arrangera les choses.
            "Pourtant, les personnes obèses sont rassurantes pour les autres", poursuit William Conrad, qui développe toujours un grand sens de l'humour. "Les responsables des productions ne tiennent d'ailleurs pas à ce que je perde du poids. Un jour, alors que, fatigué, j'avais maigri de plus de 20 kilos en tournant "Cannon", ils m'ont offert des sucreries de façon à ce que je reprenne ma taille initiale !
            "Quoi qu'il en soit, ma décision est prise : j'arrêterai de travailler dès que je le pourrai. Passer 12 à 14 heures quotidiennes sur un plateau est épuisant. J'ai besoin de tout le week-end pour récupérer. Ce n'est plus de mon âge !…"
Concerning thr nice William Conrad, he's going to retire soon with his Tippy wife. Despite his health problems (weight ones) he still sees the humorous side of things!

            Even if the series continues, there was a bit of an atmosphere on the set of "Jake and The Fatman". William Conrad, alias J.L. McCabe, and Joe Penny don’t really get on anymore. For years, sarcasms of the seducting actor about the stoutness of his partner had irritated him so much. "As soon as my contract expired (in the current of this year), I'm leaving the series. If I could have done it before, I would have done it without hesitation", explains William. "I'm going to retire; it is high time for me to devote myself to my passion: fishing. I'm 71; I need to live happily with my (second) wife, Tippy."
            At the beginning, "Jake and The Fatman" was created for the imposing actor who was famous for his role in "Cannon", but, quickly, viewers expressed (especially women) give their preference for Joe. William Conrad was pushed into the background but also needs to be the figure of fun of Joe. Having diabetes, hypertension and having a prostate's surgery, the artist had put on weight; now his weight reaches 130 kilos and Joe Penny did not lack an opportunity to point out it this! It's certainly not his nickname in the series title (the original one), "Fat Man" (Gros Homme) that won't help matters.
            "However, obese persons are reassuring for the other ones", continues William Conrad that still take things well. "Responsible of production don't really wish that I lose weight. One day, when I was playing « Cannon », I've lost more than 20 kilos; they offered me candies with the intention to put me on weight!!
            "Well, my decision is taken: I will stop working as soon as I can. To spend 12 to 14 hours a day on a set is exhausting. I need an all weekend to recover. I'm too old for that!!... "






































"J'ai souffert pendant quelques semaines !"
Après les graves rumeurs sur sa santé, le héros de "La Loi est La Loi" s'explique

Ciné Revue - 4 octobre 1990 - Alan Webb
"I suffered during a few weeks!"
After the serious rumours on his health, the hero of "Jake and The Fatman" explains himself.

Ciné Revue - October 4, 1990 - Alan Webb


L'angoisse tenaillait toutes ces femmes qui lui envoyaient des lettres brûlantes, des déclarations d'amour, des photos très déshabillées et même des alliances d'or en guise de demande en mariage… Mêmes celles qui n'en étaient pas à ce stade pouvaient légitimement s'inquiéter pour Joe Penny, le héros grand et musclé de "La Loi est La Loi".
            Voici quelques mois maintenant, la presse américaine avait publié une photo du séducteur, les traits effroyablement tirés, dramatiquement amaigri et le sourire qu'il esquissait, pour dissimuler ce qui semblait de façon trop évidente le masque de la souffrance, creusait encore plus profondément les rides défigurant ce célibataire endurci de 34 ans. Il avait perdu une quinzaine de kilos. Il n'avait plus que la peau sur les os… De là aux rumeurs de SIDA, évidemment, ou d'autre virus tropical mystérieux, le pas trop facile à franchir fut franchi derechef.
            Joe Penny affiche aujourd'hui un visage hilare… et rayonnant de santé.
            "Ce qui s'est passé réellement", consent-il à révéler enfin, "c'est que j'ai souffert durant trois ou quatre semaines d'une très mauvaise grippe, et que j'ai perdu pas mal de poids… Une mauvaise grippe, rien de plus que cela.
            "Mais vous savez comme, dans cette ville, les nouvelles courent et s'amplifient. Vous vous absorbez dans votre travail, puis un incident se produit ou, simplement, vous vous retrouvez avec les cheveux en bataille et hop !, un photographe sort comme un diable de sa boîte, pour fixer le moment sur pellicule. Ils m'ont déjà fait le coup avec la coiffure. A partir de là, ils en avaient déduit que j'étais en train de devenir chauve et que je dissimulais mon crâne dégarni sous une perruque….
            "Dans le cas de cette dernière photo, j'avoue que j'avais l'air là-dessus d'un cadavre ambulant. Lorsque ma mère est tombée dessus, elle n'a pu retenir une exclamation : "Joe ? C'est toi ? C'est mon fils ?" Et j'ai été obligé de lui répondre : "Hélas oui, maman. Je ne sais pas ce qu'ils ont fait".
            "Je l'ai appris depuis : les artistes du magazine ont simplement pris un pinceau, numéro deux exactement, et ils ont mis un peu plus d'ombre sur les ries naturelles de mon visage. Rien de plus facile et cela suffit pour faire paraître vingt ans de plus à n'importe qui."
La fin de la série ?
            Eddie Michael, le publiciste de Joe Penny, livre plus de détails sur la fameuse grippe.
            - Les rumeurs prétendant que Joe avait le SIDA ou même qu'il était déjà à la morgue d'un hôpital de Hawaii… N'importe quoi ! La vérité, c'est qu'il a contracté une grippe et, en même temps, un parasite tropical qui lui a fiat perdre quinze kilos. L'un et l'autre problèmes se sont réglés très rapidement. Joe a subi maintenant un check-up médical. Il est en parfaite santé ! Il regagne du poids et il est prêt à tenir son rôle.
            Car il faut bien avouer que les rumeurs plus ou moins fantaisistes paraissaient se confirmer par une nouvelle bien réelle. Le tournage de "La Loi Est La Loi", qui était prévu pour reprendre le 16 juillet, à Hawaii, avait été annulé et reporté…
            De plus, ce n'était pas la première alerte s'agissant de Joe Penny ; en octobre passé, il avait bel et bien été victime, sur le plateau, d'un évanouissement attribué alors à la chaleur torride qui régnait à cette époque à Hawaii. Fin décembre, il avait arrêté le tournage durant deux semaines pour cause de maladie, et encore une semaine en avril suivant.
            Et côté santé, l'état de son partenaire, William Conrad, 69 ans, s'avère encore moins rassurant : souffrant de diabète, d'hypertension artérielle, opéré récemment de la prostate, William Conrad, au contraire de Joe Penny, avait encore pris une dizaine de kilos, portant son total à cent trente. A son âge et dans son état, c'est multiplier les risques….
La véritable explication
            Dans ce contexte, l'annulation du tournage permettait toutes les hypothèses. Peut-être la chaîne CBS, considérant la santé incertaine des deux vedettes, avait-elle bien décidé de mettre fin à la série après trois ans de succès…
            En fait, l'explication est tout autre, comme révèle Joe Penny :
            - Nous avions quitté Los Angeles et nous étions déplacés à Hawaii après la première année, sur l'insistance de CBS. L'île était à la mode, apparemment. Mais le problème est un peu celui rencontré par "Magnum" et, plus récemment, par "Island Son", le nouveau feuilleton de Richard Chamberlan. On tourne des histoires qui se passent sur une île du Pacifique, dans un petit monde bien particulier, mais qui sont inventées et écrites par une équipe de scénaristes bloqués dans un bureau, au milieu d'une ville énorme, Los Angeles… Ce n'et pas naturel. Il faut choisir…. Et nous avons choisi de revenir à Los Angeles. Nous voulions retrouver l'ambiance un peu tendue et sombre, genre "polar", que nous aviosn au début du feuilleton. Tout le contraire de l'atmosphère hawaïenne.
            "Cette année, d'ailleurs, la plupart des épisodes se passeront principalement la nuit. Le premier épisode raconte comment McCabe revient à Los Angeles pour débusquer un procureur corrompu et, mission accomplie, décide de rester. Nous avons aussi pris la décision de donner à la série un ton plus "sexy". On y verra beaucoup de filles très intéressantes…"
            Bref, il ne semble pas y avoir trop de soucis à se faire pour Joe Penny.
The anguish tortured all these women who sent to him hot letters, love's declarations, very stripped photographs and even gold alliances as a demand for marriage… Even for those which were not at this stage could legitimately worry for Joe Penny, the tall and muscular hero of "Jake and The Fatman".
            Here a few months now, the American press published a photograph of the seducer, the features had terribly tired, dramatically thinned down and the smile that he outlined, to dissimulate what seemed in a too obvious way the mask of the suffering, dug the wrinkles even more deeply disfiguring this 34 years confirmed bachelor. He had lost about fifteen kilos. He had nothing any more but the skin on the bones... From there with the rumours of AIDS, obviously, or of another mysterious tropical virus, the step too easy to cross was crossed once more.
            Joe Penny posts a hilarious face today... and radiating health.
            "What really occurred", he agrees to reveal finally, "it is that I suffered during three or four weeks from a very bad influenza, and that I lost few weight… A bad influenza, nothing more than that.
            "But you know like, in this city, the news runs and develops. You absorb yourselves in your work, then an incident occurs or, simply, you have the hair in battle and hop! , a photographer exits like a devil of his box, to fix the moment on film. They already did me the blow with the hairstyle. From there, they had deduced from it that I was becoming bald person and that I dissimulated my bare cranium under a wig….
            "In the case of this last photograph, I acknowledge that, on there, I had the air living corpse. When my mother fell on it, she could not retain an exclamation: "Joe? Is it you? Is it my son?" And I was obliged to answer her: "Alas yes, mom. I do not know what they did".
            "I learned it since: the artists of the magazine simply took a brush, number two exactly, and they put a little more shade on laugh natural at my face. Nothing easier and that are enough to make appear twenty years more with no matter whom."
End of the serie?
            Eddie Michael, the publicity agent of Joe Penny, gives more details on the famous influenza. - The rumours claiming that Joe had the AIDS or even he was already to the mortuary of a hospital of Hawaii... Anything! The truth, it is that he contracted an influenza and, at the same time, a tropical parasite which made to him to lose fifteen kilos. One and the other problems were regulated very quickly. Joe underwent a medical check-up now. He is in perfect health! He regains weight and he is ready to hold his role.
            Because it is necessary to acknowledge that the more or less whimsical rumours appeared to be confirmed by news one quite real. The shooting of "Jake and The Fatman", which was planned to take again on July 16, in Hawaii, had been cancelled and deferred... Moreover, it was not the first alarm about Joe Penny; last October, he had indeed been victim, on the set, of a uneasiness allotted then to the torrid heat which reigned at that time in Hawaii. At the end of December, he had stopped shooting during two weeks due to disease, and still a week next April.
            And side health, the state of his partner, William Conrad, 69 years, proves even less reassuring: suffering from diabetes, arterial hypertension, recently performed surgery prostate, William Conrad, contrary to Joe Penny, had still taken ten kilos, carrying his total with a hundred and thirty. With his age and in his state, he is to multiply the risks....
The true explanation
            In this context, the cancellation of shooting allowed all the assumptions. Perhaps CBS channel, considering the dubious health of the two stars, it had decided well to put an end to the series after three years of success...
            In fact, the explanation is very different, as reveals Joe Penny:
            - We had left Los Angeles and we were moved to Hawaii after the first year, on the insistence of CBS. The island was à.la.mode, apparently. But the problem is a little this that "Magnum" met and, more recently, "Island Its", the new serial of Richard Chamberlan. We turn the stories which occur on an island from the Pacific, in a small quite particular world, but which is invented and written by a team of scenario writers blocked in an office, in the medium of an enormous city, Los Angeles... It isn't naturalness. It is necessary to choose.... And we chose to return to Los Angeles. We wanted to find a little tensed environment and dark, kind of "whodunnit", which we had at the beginning of the serial. All opposite of the atmosphere hawaïenne.
            "This year, moreover, the majority of the episodes will spend mainly the night. The first episode tells how McCabe returns to Los Angeles to flush out a corrupted prosecutor and, mission accomplished, decides to remain. We also made the decision to give to the series a "sexy" tone more. We'll see a lot of very interesting girls there... "
            In short, it does not seem y to have too many concern about Joe Penny.






































Interview exclusive du héros de "La Loi Est La Loi" et de "Riptide"

Juillet 1993 - Télé 7 jours
Exclusive Interview of the hero in "Jake And The Fatman" and "Riptide"

July 1993 - Tele 7 jours


"Pourquoi je vis sans amour"


Cet autre roi des séries, partenaire de William Conrad, sur TF1 et de Perry King sur France 2, est l'un des plus appréciés des lecteurs de "Télé 7 jours", si l'on en juge par les lettres reçues. Ses confidences sont rares. Il a reçu Isabelle Caron chez lui, à Los Angeles. A 37 ans, il confie qu'il n'a jamais eu le temps de songer au mariage, que son métier d'acteur est bien trop prenant. Maintenant qu'il marque une pause dans sa carrière, le moment est peut-être venu.

Elle n'est pas là, mais elle pourrait l'être, tant la maison, dans un quartier tranquille de Los Angeles, près d'un petit lac, est accueillante. Elle, c'est la femme que Joe Penny, le héros de "La Loi Est La Loi" sur TF1, et de "Riptide", sur France 2, dit ne pas avoir encore trouvée, d'où son célibat prolongé sur lequel les lectrices de "Télé 7 jours, l'interrogent souvent.

            Est-ce que vous avez toujours vécu seul ?
Jusqu'à présent, oui, j'ai pris l'habitude de vivre, seul, dans un certain silence, mais je sens, au fond de moi, que ce n'est pas ma vocation.
Quand on tourne beaucoup pour la télévision, il est très difficile d'avoir une vraie vie privée. Ceux qui disent le contraire sont des surhommes, ou des tricheurs.

            Pour "La Loi Est La Loi", quels étaient vos horaires de travail ?
Début du tournage à 7h du matin - ce qui signifie qu'il faut arriver beaucoup plus tôt au studio pour se préparer - et fin à 10 ou 11h du soir. Vous n'avez plus qu'une envie, rentrer vous coucher, tout en jetant un œil sur le scénario des plans à tourner le lendemain.

            Comment êtes-vous devenu comédien ?
Je suis allé chercher un jour des copains à la sortie de leur cours d'art dramatique, à Hollywood. Moi qui étais étudient, je me maquais un peu d'eux parce qu'ils rêvaient de théâtre, de cinéma, mais je me suis aperçu en bavardant avec eux qu'ils s'amusaient, qu'ils étaient heureux. J'ai donc essayé de prendre des cours, moi aussi. Quand on m'a donné un tout petit rôle comme exercice, devant les autres élèves, je n'ai pas pu dormir pendant quatre nuits, tellement j'étais excité.

            Cela vous a été facile de jouer la comédie ?
J'étais déjà passé, malgré mon âge, par pas mal de problèmes, de conflits intérieurs. Je devais êtres plus mûr que d'autres. Je me suis aperçu que je pouvais facilement exprimer la douleur, la souffrance, la tristesse et la joie, puisque je les avais déjà vécues. J'ai découvert plus tard que c'était comme une thérapie. Grâce à ce métier, je n'ai jamais eu besoin d'aller chez le psychiatre.

            On croit comprendre qu'il y a un drame caché en vous.
Mes parents ontdivorcé quand j'avais 8 ans. J'ai eu très tôt de grandes responsabilités familiales car j'étais l'aîné de huit enfants, six filles et deux garçons. Je n'ai revu mon père qu'à l'âge de 22 ans. C'est très long une enfance sans papa. Je me demande encore comment j'ai pu grandir sans trop de dommages. Pour un petit garçon, c'est important d'avoir un père à qui se confier, à qui poser des questions.

            Comment vous êtes-vous occupé de votre famille ?
J'ai travaillé depuis mon plus jeune âge. Il fallait que je continue mes études aussi loin aussi loin que je le pouvais, tout en aidant des épiciers à ranger leur boutique après les cours. On savait dans mon quartier que j'étais prêt à tous les petits travaux pour gagner de l'argent. C'était dur. Souvent, j'aurais préféré jouer, écouter des disques. C'était impossible, mais je ne me plains pas.

            Vous êtes resté très proche de votre frère et de vos sœurs ?
Aucun d'eux n'est acteurs ou actrice. Ils me disent souvent qu'ayant choisi un autre métier que le mien, si prenant, ils ont l'impression d'avoir perdu leur frère. Heureusement, ils ne me prennent pas pour une star. Pour eux, je suis resté le grand frère qui les a beaucoup aidés quand ils n'étaient que des enfants.

            Vous-mêmes, vous êtes né en Angleterre ?
A Londres, le 24 juin 1956. Mes parents n'avaient pas encore choisi de tenter leur chance aux Etats-Unis. J'ai un nom typiquement anglais.

            Vous étiez fait pour gagner de l'argent !
C'est ce qu'on disait souvent à mon père, mais il répondait que ce n'étais pas pour demain. Il a été instituteur puis directeur d'un petit lycée. Dans sa meilleure année, il gagnait 42 000 dollars par an. Un jour, je me suis retrouvé avec cette somme pour seulement quatre jours de travail. Je ne dirai pas que j'avais honte, mais j'étais gêné.

            Vous souvenez-vous de votre premier rôle ?
Six lignes de texte dans une série dont j'ai oublié le nom mais rien que ces six lignes à l'époque m'ont paru très difficiles à apprendre. Il me semblait soudain que je n'avais aucune mémoire. Ça commençait bien.

            Votre premier grand rôle ?
En 1981, quand je suis devenu le célèbre gangster des années trente, Bugsy Siegel, dans la série "Guerre des gangs". Je me souviens que j'ai lu tout ce qui avait été écrit sur lui pour me rapprocher du rôle et qu'une amie me disait alors, en riant : "Tu as vraiment l'air d'un gangster !". Ce rôle m'a en tout cas apporté assez de notoriété pour que les chaînes pensent à moi pour des rôles importants dans des séries puis dans "Riptide".

            Qu'est-ce que la notoriété ?
Le jour où vous voulez acheter une pizza sur Hollywood Boulevard et que le vendeur vous l'offre, et qu'un admirateur arrive aussitôt pour vous la racheter à prix d'or parce que c'est votre pizza !

            "La Loi Est La Loi", plus que "Riptide", vous a permis d'être à l'aise financièrement.
C'est vrai, mais je n'ai jamais voulu que cette série devienne une machine à sous. Mon but n'a jamais été de devenir riche, mais de m'améliorer.

            Vous prenez toujours des cours de comédies, paraît-il ?
Je ne m'en cache pas. Je ne vois pas pourquoi les ingénieurs, les informaticiens, par exemple, seraient sans cesse en train de se perfectionner et pas les acteurs. On a toujours à apprendre pour mieux respirer, mieux dire les mots.

            Il paraît que vous vous êtes opposé à certains scénarios de "La Loi Est La Loi" ?
J'aime les histoires simples, celles qui font rêver, et je me suis battu - c'est vrai - contre les scénarios trop compliqués ou farfelus qu'on m'a donnés à tourner comme si j'étais un simple héros. Un jour, on me dit : "Un fou va kidnapper une fille et l'emmener en haut d'une montagne. Soudain, elle va sortir son arme et dit qu'elle appartient à la mafia." Je me suis tellement mis en colère que l'on ne m'a plus parlé de la fille et de la mafia !

            On vous imagine mal perdant votre célèbre sourire qui plaît tant aux fans.
C'est un sourire qui vient de loin ! Quand j'étais enfant, j'étais complexé par un défaut de dentition qui m'empêchait de sourire comme tout le monde. Vous imaginez à l'école, les autres élèves ne me manquaient pas. Heureusement qu'un dentiste, ami de ma mère, m'a soigné pendant plusieurs années, sinon aujourd'hui vous ne me rencontreriez peut-être pas. Je ne serais pas Joe Penny de la télévision.

            Vous avez tourné un téléfilm depuis la fin de "La Loi Est La Loi".
J'étais à la pêche - c'est un de mes loisirs préférés - quand on est venu me proposer "The Danger of Love". L'histoire d'un homme marié qui a une liaison avec une femme très riche, mais très manipulatrice. Un jour, on trouve sa femme morte et il est accusé du crime. La chaîne CBS a diffusé le téléfilm avec beaucoup de succès.

            Et le cinéma ?
J'ai des scénarios, mais il faut être très prudent. Aux Etats-Unis, quand on est très connu à la télévision, ce sont surtout les chaînes qui vous proposent les meilleurs rôles, qui imaginent des téléfilm pour vous. Je voudrais dire à vos lecteurs qu'ici peu d'acteurs vivent de ce métier, que beaucoup sont obligés d'avoir un deuxième métier pour vivre correctement. On a du mal à le croire quand on est loin de notre pays, mais c'est la vérité. Bien sûr, j'aimerais tourner avec Robert DeNiro et d'autres stars que je connais, mais on verra. Ma chance, c'est d'avoir la télévision. Je me maintiens en forme pour mes prochains rôles.

            Votre secret de forme ?
De la gym, et encore de la gym, de la plongée sous-marine et de la natation ici, dans la piscine. Je me tiens à 80kg pour 1,80 m. On me dit sexy, je le reste.

            Quel est votre prochain scénario ?
Une histoire d'abus sexuels entre un homme et une petite fille. Je souhaite tourner des sujets jusqu'ici peu montrés à la télévision. Je suis d'avis de parler de tout, même des choses les plus terribles, pour essayer de les faire cesser. On reproche à la télévision de ne pas penser à l'éducation des téléspectateurs. On le peut à travers certains faits de société.

            Vous êtes très concerné par les enfants.
J'aide l'association Child Help USA. Je leur donne beaucoup de mon temps (1). Nous apportons de la tendresse à des enfants malheureux, abandonnés. Nous organisons des fêtes pour eux.

            Vous souhaiter avoir des enfants ?
Bien sûr. Si je rencontre la femme de ma vie, ce ne sera pas pour rester seul avec elle. Je rêve d'un fils et d'une fille, d'une famille équilibrée. Ce que je n'ai pas connu enfant.

Interview Isabelle CARON


(1) Et de son argent, mais, pudique, Joe Penny ne le dit pas.

"Why I live without love"


This other king of the series, partner of William Conrad, on TF1 channel, and of Perry King, on France 2 channel, is one of the more appreciated of "Tele 7 jours" readers, if we judge by the received letters. His confidences are rare. He received Isabelle Caron at home, in Los Angeles. At 37 years old, he entrusts that he never have time to think about the marriage, that his trade of actor is so much absorbing. Now that he takes a break in his career, the time perhaps came.

She is not there, but she could be it, so much the house, in a quiet district of Los Angeles, close to a small lake, is welcoming. She, it is the woman who Joe Penny, the hero in "Jake And The Fatman" on TF1 channel, and in "Riptide", on France 2 channel, says as not to have still found her, so why his prolonged celibacy on which the readers of "Tele 7 jours", often question him.

            Did you always live alone?
Until now, yes, I took the practice to live, alone, in a certain silence, but I feel, at the bottom of me, that it is not my vocation.
When we shoot a lot for television, it is very difficult to have a true private life. Those which say the opposite are supermen, or cheaters.

            For "Jake And The Fatman", which were your schedules of work?
Beginning of turning at 7 am - what means that it is necessary to arrive much earlier to the studio to prepare - and end to 10 pm or 11 pm. You want nothing any more except to return to lay down you, while throwing an eye on the scenario of the plans to shoot the following day.

            How did you become actor?
One day, I went to seek the buddies at the exit of their course of dramatic art, in Hollywood. Me, which stays student, I made a fun of them because they dreamed about theatre, cinema, but I realized while chattering with them that they had fun, that they were happy. I thus tried to take courses, me too. When one gave me a very minor part like exercise, in front of the other students, I could not sleep during four nights, so much I was excited.

            Was it easy to you to play the comedy?
I had already passed, in spite of my age, by a few problems, interior conflicts. I must be riper than of others. I realized that I could easily express the pain, the suffering, sadness and the joy, since I had already lived them. I discovered later that it was like a therapy. Thanks to this work, I never needed to go in the psychiatrist.

            One believes to understand that there is a drama hidden in you.
My parents divorced when I was 8 years old. I had very early great family responsibilities because I was the elder one of eight children, six girls and two boys. I did see my father only that my 22 years old. It is very long a childhood without dad. I still wonder how I could grow without too many damage. For a little boy, it is important to have a father with whom to entrust, with which to put questions.

            How did you help your family?
I worked since my youth. It was necessary that I also continue my studies far also far I could it, while helping from the grocers to arrange their shop after the courses. One knew in my district that I was ready with all the odd jobs to win money. It was hard. Often, I would have preferred to play, listen to discs. It was impossible, but I don't feel sorry for.

            You remained very near to your brother and your sisters?
None them is actors or actress. They often tell to me that having chosen another work than mine, so fascinating, they have the impression to have lost their brother. Fortunately, they do not take to me for a star. For them, I remained the big brother who helped them much when they were only children.

            Were yourselves, you born in England?
In London, on June 24, 1956. My parents had not chosen yet to try their chance in the US. I have a typically English name.

            You were made to win money!
It is what one often told to my father, but he answered that it were not for tomorrow. He was a teacher then director of a small college. In his best year, he gained 42.000 dollars per annum. One day, I found myself with this sum for only four working days. I will not say that I had shame, but I was embarrassed.

            Do you remember your first role?
Six lines of text for a series of which I forgot the name but only these six lines, at the time, appeared me very difficult to learn. It seemed to me sudden that I did not have any memory. That started well.

            Your first great role?
In 1981, when I became the famous gangster of the Thirties, Bugsy Siegel, in the series "The Gangster Chronicles". I remember that I read all that had been written about him to bring me closer to the role and, a friend said to me then, while laughing: "You have really the air of a gangster!". This role in any case brought to me a notoriety enough so that the channels think about me for important roles in series then in "Riptide".

            What's it the notoriety?
The day when you want to buy a pizza pie on Hollywood Boulevard and, the salesman offers it to you, and which an admiror is able at once for you to repurchase it at ransom price because it is your pizza pie!

            "Jake And The Fatman", more than "Riptide", enabled you to be at ease financially.
It is true, but I never wanted that this series becomes a machine with monney. My goal never be to become rich, but to improve me.

            You always take courses of comedies, don't you?
I does not hide any. I do not see why the engineers, the data processing specialists, for example, would be constantly in the train of the improve and not actors. We're always to learn for better breathing, to better say the words.

            It appears that you opposed certain scenarios of "Jake And The Fatman"?
I like the simple stories, those which make dream, and I fought - it is true - against the too complicated scenarios or eccentrics whom it gave me to shoot as if I were a simple hero. One day, it tells me: "An insane will kidnap a girl and will take her along in top of a mountain. Suddenly, she will get out her weapon and will say that she belongs to the Maffia." I was so much in anger that no one spoke to me again about the girl and the Maffia!

            It is hard to imagine you losing your famous smile which the fans like so much.
It is a smile which comes by far! When I was child, I was complexed by a defect of teeth which prevented me from smiling like everyone. At the school, you could imagine the other scholars did not make a mess of me. Fortunately that a dentist, friend of my mother, looked after me during several years, if not today you would perhaps not meet me. I would not be Joe Penny of television.

            You turned a telefilm since the end of "Jake And The Fatman".
I was with fishing - it is one of my preferred leisures - when one came to propose "The Danger of Love" to me. Story of a married man who has a connection with a very rich woman, but very manipulator. One day, his wife is found dead and it is shown crime. Chain CBS diffused the telefilm with much success.

            And the cinema?
I have scenarios, but it is necessary to be very careful. In US, when you're very known on television, in fact especially the chains propose the best roles to you, which imagine telefilm for you. I would like to tell to your readers that here few actors live of this trade, that many is obliged to have a second job to live correctly. There is difficult to believe it when you're far from our country, but it is the truth. Of course, I would like to turn with Robert DeNiro and other stars whom I know, but one will see. My chance, it is to have television. I keep my body-build some for my next roles.

            Your secrecy for your body?
Gym, and still of the gym, deep-sea diving and swimming here, in the swimming pool. I am held with 80kg for 1,80 Mr. One tell me known as sexy, I remain it.

            Which is your next scenario?
A history of sexual abuse between a man and a little girl. I wish to turn of the subjects up to now little shown on television. I am of opinion of speaking about all, even of the most terrible things, to try to make them cease. One of television reproache is not thinking to the education of the televiewer. One can it through certain facts of society life.

            You are very concerned by the children.
I help association Child Help the USA. I give them a lot of my time (1). We bring tenderness to unhappy children, abandoned. We organize festivals for them.

            Do You wish to have children?
Of course. If I meet the woman of my life, it will not be to remain alone with her. I dream to get one son and one daughter, of a balanced family. What I did not know when I was child.

Interview Isabelle CHARON


(1) And of her money, but, modest, Joe Penny does not say it.




Huit ans de tournage marathon
"Nous formions tous une grande famille"
Eight years of shooting marathon
"We formed everybody a great family"


            Joe Penny regrette d'avoir dû abandonner le rôle de Jake dans "La Loi Est La Loi", l'obligeant ainsi la série, que diffuse TF1, à s'interrompre après 108 épisodes. Il avoue que les tournages devenaient de plus en plus difficiles et épuisants. "Les deux dernières années, William Conrad, mon partenaire - je ne trahis pas de secrets en le disant ici - avait beaucoup grossi et les scénaristes lui écrivaient donc des scènes où il était toujours assis derrière son bureau. Moi, j'avais donc encore plus de scènes d'action, de poursuites l'arme à la main et de cascades.

            Plus j'en jouais, plus on m'en rajoutait." On ne quitte pourtant pas un feuilleton ou une série aussi facilement : "Avec William Conrad, les autres acteurs aux rôles réguliers, et l'équipe technique, nous formions une grande famille." Pareil pour "Riptide", que rediffuse France 2, du lundi au vendredi, à 18h30. J'ai joué le rôle de Nick Ryder de 1984 à 1986, quand la chaîne NBC a annulé la série après 110 épisodes. C'est un détective que j'aimais beaucoup car je pouvais me permettre de suggérer des idées de scénario pour être encore plus à l'aise dans le rôle. Si un jour je revenais dans une série aussi longue, je souhaite que le personnage ressemble à Nick et à Jake réunis." Plusieurs éditeurs ont demandé à Joe de raconter ses souvenirs de cinq ans de "La Loi Est La Loi". Il a refusé, bien que les contrats soient très intéressants. "Pour moi le rêve se perpétue quand les chaînes rediffusent mes enquêtes et je ne crois pas que les raconter autrement que par l'image apporterait quelque chose de nouveau. Je suis heureux qu'on puisse nous regarder en Suède, en Finlande, en Angleterre, mon pays natal." En revanche, Joe promet que lorsqu'il aura connu beaucoup d'autres rôles, il publiera volontiers un livre de souvenirs et explique avec humour : "William Conrad y tiendra une place importante !"
            Joe Penny regrets having had to give up the role of Jake in "Jake and the Fatman", thus obliging it the series, which TF1 diffuses, to stop after 108 episodes. It acknowledges that shootings became increasingly difficult and exhausting. "The two last years, William Conrad, my partner - I betrayed not secrecy by telling it here - got bigger more and more, and the scenario writers thus wrote scenes to him where he had always sat behind his office. Me, I thus had even more scenes of action, pursuit the weapon with the hand and cascades.

            The more I played about it, the more one added me. "One however does not leave series also easily: "With William Conrad, other actors with the regular roles, and the technical team, we trained a great family." Similar for "Riptide", that France 2 repeats, Monday to Friday, at 6:30 pm. I played the part of Nick Ryder of 1984 to 1986, when the NBC channel cancelled the series after 110 episodes. It is a detective whom I loved much because I could allow me to suggest ideas of scenario to be even more at ease in the role. If one day I returned in a so long series, I wish that the character looks like joined Nick and Jake together." Several editors asked Joe to tell his five years memories of "Jake and The Fatman". He refused, although the contracts are very interesting. "For me the dream remains when the chains repeat my investigations and I do not believe that to differently tell them than by the image something would bring again. I am happy that one can look us in Sweden, in Finland, in England, my native land." On the other hand, Joe promises that when he knows many of other roles, he will publish readily a book of memories and explains with humour: "William Conrad will hold an important place to with it!"